Manager les secousses de la crise : facilitateurs complexificateurs ?

Sacrées secousses que ce Covid19 avec des risques associés de crises économiques et sociales, dont les répliques sont encore très incertaines. Prendre du recul sur ce qui vient de se passer est nécessaire car plusieurs secousses avec des répliques sont encore à venir.

Une secousse d’abord individuelle chez les clients et chez les collaborateurs, propagée aux collectifs de travail avant de modifier de manière contrainte les pratiques sociales et de chambouler les interactions avec leur réseau de valeur d’abord puis leur environnement.

Dans quel état vous a trouvé la pandémie au début de sa propagation ?  

Face à cette situation inédite, il nous a fallu trouver de nouveaux modes de gouvernance et innover : communication, direction des opérations, animation et suivi, mise en place de nouvelles méthodes pour s’organiser à distance et sur le terrain.

Dans ce nouveau contexte très incertain, les effets diffèrent selon les forces et faiblesses, les atouts existants ou pas et la capacité à développer des plans d’actions adaptés en urgence. 

Je constate chez nos clients des effets plus ou moins importants et un vécu différent du choc selon les situations où il s’est déployé et la capacité des acteurs à agir, à gérer l’humain et à confronter leurs hypothèses de gestion de crise avec l’extérieur

Dans tous les cas, nos modes sociaux vont devoir évoluer et intégrer le risque. Notre hiérarchie entre l’accessoire et l’essentiel s’en trouvera durablement modifiée. Un nouveau monde très proche de l’ancien à court terme mais ensuite ?

Quels facilitateurs et complexificateurs pour aborder ce jeu de quilles ?

Les possibilités de rebondir dépendent de la capacité à :

1. Accepter la catastrophe et ses effets : de la sidération/ déni à une réelle aptitude à bouger / aux habitudes

2. Profiter de liens clients et collaborateurs solides et solidaires

3. S’appuyer sur des comportements déjà acquis avant : pratiques numériques, centralisation/subsidiarité, auto-organisation, plan de continuité, simulations/ prévention, type management données/ processus,

4. Profiter d’un équilibre activités et compétences : cycles business et financiers vertueux, diversité canaux , présence secteurs autorisés ou non, ressources transférables vers les activités attendues,..

5. Changer d’horizon et décider avec agilité : urgence, court/ moyen terme

6. Inter-agir : sur place, à distance, avec son réseau de partenaires, locaux ouverts en tout ou partie, ..

7. Prendre en responsabilité les initiatives et coopérer.

🎢 Tous ces points sont clés aussi pour redémarrer avec plus ou moins de facilité.

Depuis quelques temps, des pays redémarrent, des équipes dans les usines adaptent les process, en magasin une extension des secteurs ouverts est en test, des activités vont redémarrer au fur et à mesure. Et chez vous, quelles modifications des contributions métiers ? pérennes ou conjoncturelles

des conversations sont bien entendu à engager sur le niveau stratégique car la crise est souvent révélatrice de potentialités et de fragilités insoupçonnées, accélératrice de tendances déjà présentes mais aussi génératrices de nouvelles voies à explorer appelées dans nos jargons « signaux faibles ».

Leurs bonnes prises en compte dans nos projets individuels et collectifs en post confinement sera déterminants.

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