Aborder les défis pour le DSI afin de contribuer au mieux au redémarrage ?

Depuis que beaucoup de collaborateurs et de chefs d’entreprise ont pris pied de fait à titre professionnel dans la digitalisation de leur entreprise et de leurs processus de travail, le système d’information a rappelé toute son importance.  Ce point a permis d’ailleurs à certains services informatiques et à leurs accompagnateurs d’être un peu mieux considérés, espérons que cela va durer.

📺 La période a permis notamment aux utilisateurs au-delà de leur utilisation personnelle du numérique de découvrir aussi ce que les outils permettaient en terme de créativité et de collaboration, de se rendre compte que beaucoup d’applications permettent une forte intégration de la logique d’usages (notamment multicanal) et un maillage pour manager à distance d’information, de ressources et d’actions entre tous acteurs .Même si tout cela s’est fait parfois dans la douleur avec un apprentissage commun à grande vitesse (« essuyage de plâtre »)…

Durant ces dernières semaines, le potentiel des technologies avec des architectures IT de plus en plus hybrides est apparu au grand jour mais aussi et surtout les vulnérabilités ou sous investissement. La digitalisation ou l’IAsation du coup en post confinement paraît plus accessible, plus concrète voire simple (?) , possible et abordable (?) qu’avant la crise.

Tous ces points reposent bien entendu le positionnement de la DSI par rapport aux utilisateurs et à sa gouvernance.

Cela va nécessiter pour les Directions de bien mesurer ce qui peut être réellement fait et quel est le rôle de sa DSI dans le redémarrage des activités et dans l’intégration de ces enjeux dans son portefeuille projets.

🔮  3 questions vont se poser à elles de plus en plus :

  1. Comment travailler à structurer les services attendus ou à assurer par les services informatiques tant vis-à-vis des métiers, de ses parties prenantes que de sa gouvernance ? 
  2. Comment impulser une véritable gestion de l’information et des données stratégiques, des projets prioritaires et des usages notamment sur tous ceux qui ont émergés pendant le confinement ?
  3. Comment être force de proposition en terme de transformation avec des architectures innovantes et frugales qui permettent d’intégrer le levier digital et IA, tout en assurant un Run de qualité et en évaluant ce qui doit rester différenciant et pérenne?

⚒⚒ Beaucoup de questions stratégiques se posent notamment sur les modalités de travail avec les utilisateurs, l’architecture et le management des systèmes d’information :

  • Quel équilibre entre le « solide » et « l’agile »? Quel équilibre entre le legacy » (gouvernance/ Pilotage architecture ) et la transformation digitale, voire l’intégration à la fois de l’automatisation et de l’IA (agilité/innovation/différenciation/ impacts)?
  • Comment intégrer la nouvelle « l’économie du logiciel » et des services tout en assurant des implémentations pérennes et fluides?
  • Comment passer de l’expérimentation à la généralisation ? Quel niveau d’intégration, inter-opérabilité, de portabilité et de sécurité?
  • Quelle « gestion du patrimoine applicatif » existant? Quelle valorisation de l’actif SI et optimisation possible pour converger vers les fonctionnalités à valeur ajoutée?

👀 La priorité pour le DSI dans ce contexte va être avec ses partenaires internes et externes de faciliter les associations « pluridisciplinaires » gagnantes pour mener les projets permettant de passer à un rôle de « Gestionnaire d’usages plus que d’applications ».

Cela nécessite des projets exemplaires à CT avec une réflexion sur les « Business Case » et un pilotage souple des feuilles de route.

👀 Il faut aussi de porter les réflexions au niveau des architectures d’entreprise en s’appuyant sur des regards extérieurs avec une vision et des réflexions de cartographie des usages porteuses de nouveaux Business Model et d’intégration de toutes les potentialités offertes par les technologies et ne pas louper la fenêtre de tir ouverte par le confinement.

Bref, je suis convaincu que nous sommes au début d’une transformation importante et d’une accélération de ce type de démarches.

Le temps est peut-être venu d’enfin s’acheminer vers des approches métiers/ IT hybrides au service de transformations responsables, à forte valeur ajoutée :

  • qui minimisent les externalités négatives
  • qui facilitent le passage à l’échelle afin d’apporter une forte satisfaction des utilisateurs
  • et qui permettent surtout d’aller chercher les potentiels métiers et/ou les optimisations attendues.

En clair, qui positionne le DSI comme un véritable Business Partner. 

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